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L’Halloween des 90s kids

Rédigé par: Marina Bastarache Montréal - 31 Octobre 2018

Aujourd’hui, on est le 31 octobre, je suis fraîchement de retour au Québec et c’est l’Halloween! Thank god for Vanessa Duchel qui a écrit un très chouette article sur ce qui peut se faire de nice à l’Halloween sinon je n’aurais pas su quoi faire. Par contre, à cet instant précis, je viens de réaliser que je n’ai pas de costume sous la main. HELP?

Me semble que c’était vraiment plus simple quand on était jeune. Dès que les feuilles viraient jaune-orange, je rêvais déjà au soir de l’Halloween. Chez moi, on ne fêtait pas toutes les fêtes, mais Halloween et Noël on les célébrait chaque année. La magie commençait par des week-ends passés à racler les feuilles de la cour pour remplir des sacs de poubelle en forme de bonhommes monstrueux. Tout ça au grand bonheur de mes parents qui n’avaient pas à ramasser les maudites feuilles parce que mon frère et moi on était ben trop excités à l’idée de décorer pour l’Halloween! Heureusement, comme j’avais un grand frère et non une grande sœur, j’avais toujours droit à un nouveau costume chaque année. Je choisissais mon costume selon mes humeurs, sans penser s’il était assez cool ou assez original. Je me déguisais en ce que je préférais parmi les 5 choix du magasin du coin et ça me rendait heureuse comme personne. J’attendais désespérément le moment où j’allais me promener dans les rues de mon quartier à Rosemont/Anjou dans l’est de la ville de Montréal et que j’allais cogner aux portes afin de récolter le plus de bonbons possible (surtout, si possible, plus que mon frère). Il me semble que quand j’étais jeune, TOUTES les maisons étaient décorées et TOUTES les maisons me faisaient peur. Une chance que j’avais mon frère pour me donner la main (ok, il ne voulait jamais me donner la main, mais au moins il était à mes côtés). Sérieusement, les rues étaient bondées d’amis fantômes, squelettes, sorcières, princesses, monstres, etc. Les autos arrivaient de peine et de misère à passer tellement on engorgeait la rue.

Suite à notre marche nocturne, on faisait le tri, on passait nos bonbons au peigne fin. Puis, je me faisais des boîtes d’assortiments (je vous ai déjà dit que j’avais des TOCS?). Boîte de croustilles, boîte de chocolats, boîte de jujubes et suçons, boîte de gommes, puis la boîte pour grand-maman contenant les vieux caramels et les tootsie rolls que personne voulait. Pourtant, Granny était aux anges quand on lui donnait notre boîte de bonbons pas bons ! Finalement, les open trade commençaient entre mon frère et moi. Je voulais rien savoir des bonbons poudreux comme les Double Lollies, ni des bonbons surettes comme les Sour Patch, donne-moi surtout pas de la réglisse, j’haïe ça. Par contre les cigarettes Popeye, les Pop Rocks (la petite poudre qui pétille dans ta bouche), les Ring Pops et les Nerds, j’étais prête à payer cher pour les avoir! 10 bonbons pour 1 boîte de cigarette Popeye and we have a winner!

Je m’ennuie de ce temps-là. C’était simple et le fun!

Faque là-dessus, je sais toujours pas ce que je vais mettre à soir, mais si tu me vois et que t’as des cigarettes Popeye, j’suis prête à faire du open trade quand tu veux ma chume!

Joyeuse Halloween xox

Marina

 

Rédigé par:

Marina Bastarache

Globe-trotter à ses heures et ayant tout sauf une vie routinière, Marina a également deux chaînes YouTube où on peut la suivre à travers ses projets télé, ses nombreux voyages et sa vie personnelle. Influençant une génération grâce à son style extravagant et sa personnalité flamboyante, elle s’est donné un mandat de promouvoir une image saine, d’ouverture et d’amour pour les jeunes filles qui la regardent #GRLPWR. Avec ses nombreux projets en développement et son blogue qui vient d’être lancé, vous n’avez pas fini d’entendre parler de Marina.

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