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Et si les projets nous définissaient?

Rédigé par: Éloïse Dalpé Montréal - 11 Avril 2018

Si on peut bien avoir quelque chose en commun, Marina et moi, même dans nos vies diamétralement opposées, c’est bien le fait de carburer aux projets. Depuis que je connais Marina, jamais elle n’a cessé d’avoir de nouvelles idées pour se réaliser davantage ! On peut reconnaître facilement les gens qui ont un vrai projet de vie, parce qu’ils semblent constamment se nourrir de ça pour grandir. Ils ont souvent cette étincelle dans les yeux qui semble les rendre plus déterminés que les autres. Ils dégagent aussi une certaine fougue qui ne peut laisser personne indifférent.

Je me souviens d’ailleurs d’avoir lu quelque part que les projets représentent pour ceux-ci une sorte de lumière à l’horizon, les guidant vers le bon chemin. Pour des gens comme Marina, le chemin semble parfois déjà avoir été tracé en néons fluorescents, tellement il est évident.

Pour d’autres gens comme moi, la flashlight aura été si nécessaire pour éclairer le chemin, qu’il aura fallu changer les batteries à maintes reprises en cours de route !

En huit ans de côtoiement, j’ai toujours vu Marina persévérer dans son art. Pendant que son projet de vie a toujours été celui de vivre de sa passion, j’ai probablement eu le temps d’avoir une quinzaine de projets de vie. En fait, je dirais que ma vingtaine se résume à cumuler des projets, ou des idées de projets, tous les uns plus décalés des autres.

Avec mon bac en communication, j’avais tenté de travailler en entreprise, en agence, dans le milieu de la coopération internationale, et j’avais même fait de la pige. Avec mon cours en entrepreneuriat, j’avais pensé ouvrir un café yoga, un café événementiel, un café coworking, et ça, c’est juste le secteur du café. À un certain moment, j’étais tellement épuisée d’avoir des projets qui ne fonctionnaient pas que j’ai eu le projet de tout lâcher pour partir en Westfalia jusque sur la côte ouest du Costa Rica pour vendre de la crème glacée aux surfers.

En fait, si Marina a toujours fait preuve de persévérance, c’est parce qu’elle a suivi intuitivement son cœur, et que devant les défis et difficultés, elle s’est toujours nourrie de l’idée que la réalisation de son projet lui appartenait à 100 %. Pour ma part, je pense que j’ai longtemps confondu le concept de persévérance avec celui de persistance. Ça m’a pris du temps à comprendre que s’acharner à garder une job qui nous ennuie à mourir, mais qui paraît bien sur un CV, ne relève pas du courage, mais plutôt de l’acharnement obsessif.

Il me paraît beaucoup plus sage aujourd’hui de regarder derrière moi et de me dire que tous ces projets qui n’ont pas abouti là où j’aurais espéré, auraient malgré tout été un bon tremplin pour d’autres projets qui cette fois-ci sont peut-être plus en accord avec mon cœur. C’est pourquoi je remercie mes insuccès du passé de m’avoir mené vers ce beau projet, qu’est celui du blogue de mon amie Marina.

Crédit photo: Pinterest

Rédigé par:

Éloïse Dalpé

Certains adhèrent à la luminothérapie pour se sortir d’un novembre trop sombre, d’autres se mettent à la course à pied pour faire le plein d’hormones de bonheur. Pour ma part, l’écriture s’avère être une thérapie pour l’âme bien plus qu’efficace ! Libératrice, elle fait ressortir ma prose dans ces journées parfois moroses. Puis colorée, elle met des images sur des émotions, voire des pensées. Bachelière en communication, et actuellement étudiante en travail social, Éloïse s’intéresse aux gens et aux grandes questions de la vie. Passion et rigolades, c’est ce que vous trouverez dans ses écrits.

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